Entretien avec Music Box Records

Pas de doute là dessus, Music Box Records, notre label français, spécialiste de la musique de film s’inscrit maintenant, au même titre qu’Intrada ou Quartet Records comme un éditeur de disques de renommé international.

Entretien avec Georges Delerue

 

Entrevue audio inédite du compositeur Georges Delerue réalisée entre le 4 et le 7 mai 1980, à la Cinémathèque de Luxembourg dans le cadre de « La semaine de la Musique de film ». Le compositeur commençait alors à écrire la musique du film Sanglantes

Propos du compositeur

A propos… De la musique de scène

Georges Delerue - Une vie, Frédéric Gimello Mesplomb, Editions Jean Curutchet, 1998

J’ai longtemps eu la réputation de, comme musicien de scène, d’être un spécialiste des pièces à costumes et de la période élisabéthaine. Il y a dans le théâtre de Shakespeare une vie intense qui donne mille directions au musicien. Quand il s’agit de Shakespeare, la musique de scène se rapproche de la musique de film. Mais Shakespeare offre toutes les bonnes choses du cinéma sans en avoir les défauts…

De la Nouvelle Vague

Entretien avec Jean-Pierre Bleys, Positif n° 389-390, juillet-août 1993

C’était quand même assez fermé, à cette époque. La musique de film coûte cher et les producteurs ne veulent pas prendre de risques. J’ai bénéficié de l’arrivée de la Nouvelle Vague, qui a remis les pendules à l’heure. Il y a eu un renouvellement complet de la situation. Les gens de la Nouvelle Vague ne voulaient pas travailler avec des gens plus âgés. A tort ou à raison, ils ont voulu faire table rase, et c’est ce qui m’a permis de travailler pour des longs-métrages. Ce qui me plaisait chez les réalisateurs de la Nouvelle Vague, c’était l’amour qu’ils portaient à la musique, et cela, c’était nouveau…

Des Trois petites notes de musique

Entretien avec Jean-Pierre Bleys, Positif n° 389-390, juillet-août 1993

Il y a eu le premier long-métrage d’Henri Colpi, Une Aussi Longue Absence, avec la chanson Trois Petites Notes de Musique, dont les paroles sont de lui et nous a immortalisés l’un et l’autre si je puis dire ! (…) Elle a été un véritable « tube » en Allemagne et au Japon ; en France un succès plus ordinaire. C’est Cora Vaucaire qui la chante dans le film de Colpi. Puis Yves Montand l’a enregistrée, en partie poussé par Simone Signoret qui avait refusé le rôle principal d’Une Aussi Longue Absence et voulait ainsi offrir une compensation à Colpi. La version Montant reparaît dans l’Eté meurtrier (1982), sous la forme d’un disque que l’on écoute lors du mariage de l’héroïne, Isabelle Adjani. Pour ce film, il y a un détail amusant : Jean Becker m’avait demandé d’écrire la musique et il avait prévu d’inclure cette chanson, sans savoir que je l’avais composée !

De la musique pour la télévision

Entretien avec Laurent Boer, 22 février 1980

Il n’y a pas beaucoup de différences. Mais le problème n’est pas le même. Au cinéma, on fait un produit qui peut déboucher par exemple sur l’exploitation d’un disque. A la télévision, on fait une dramatique, une émission, on essaie de la faire le mieux possible, mais on peut se livrer à des recherches beaucoup plus grandes qu’au cinéma. De toutes façons, le produit sera présenté et ne dépend pas des contraintes des distributeurs du cinéma commercial. Par exemple, quelque chose de dramatique, d’intense, vous pouvez, à la télévision, l’écrire pour un quatuor à cordes. Cela passe très bien. Quant à écrire la même chose pour le cinéma, je me poserais la question. J’ai l’impression que dans une salle de cinéma, les spectateurs n’ont pas le spectacle intime du petit écran, et que le quatuor à cordes ne passerait pas.

De l’orchestration

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