Opéras

La rencontre au Théâtre de Babylone en 1952 entre Georges Delerue et Boris Vian l’écrivain, poète, musicien, qui faisait les beaux soirs de Saint Germain des Prés avait donné naissance en 1953 à Caen à une pièce de théâtre au succès retentissant.

Le Chevalier de Neige : Naissance d’une Fresque Musicale

Des échos

Son et lumière

Dans le foisonnement des recherches de la Radio Télédiffusion française, axées autour du son, une nouvelle forme d’expression artistique est en train de naître: le Son et Lumières, spectacle nocturne, alliance subtile de l’architecture, de la littérature,

Entretien avec Georges Delerue

 

Entrevue audio inédite du compositeur Georges Delerue réalisée entre le 4 et le 7 mai 1980, à la Cinémathèque de Luxembourg dans le cadre de « La semaine de la Musique de film ». Le compositeur commençait alors à écrire la musique du film Sanglantes

Publicités

Dans les années 50, les séquelles de la guerre s’effacent peu à peu et l’arrivée des films américains attire un public de plus en plus large vers les salles obscures. Les grands westerns avec John Wayne et les comédies musicales tel Chantons sous la Pluie

Variations libres pour un libre penseur musical

Cette œuvre est une commande des Concerts Pasdeloup de 1975, année Beethoven, durant laquelle il y eut beaucoup de concerts célébrant le grand musicien allemand. Pour lui rendre hommage, Georges Delerue, se refusant à écrire « à la manière de… » est parti

Something Wicked This Way Comes

Magie des instants sombres !

«…Cependant, vers la fin d’une étrange année sombre et longue, Halloween fut en avance. Cette année-là, Halloween tomba le 24 octobre, à trois heures du matin. Jim Nightshade, qui habitait au 97 Oak Street, avait alors treize ans, onze mois et vingt-trois

Filmographie

Le style musical de Georges Delerue est aussi connu dans le monde que le personnage lui même. Référencé comme le grand spécialiste de la symphonie nostalgique, Georges Delerue détestait être enfermé dans un genre. Il apporta avec finesse et intelligence sa science

Une renommée internationale

Une longue plainte à l’harmonica et c’est tout l’Ouest américain qui déploie ses perspectives à l‘infini. Par quelques mesures, personne mieux qu’Ennio Morricone n’a su renouveler avec autant de brio un genre, le western, jusqu’à en incarner définitivement

Dans l’ombre de la musique de film

Vous savez, que ce soit pour la musique de film ou la composition classique, l’œuvre doit être comprise et reçue rapidement, j’ai toujours une peur bleue d’ennuyer mon auditoire et c’est pour cette raison que j’essaie de rester le plus

Propos du compositeur

A propos… De la musique de scène

Georges Delerue - Une vie, Frédéric Gimello Mesplomb, Editions Jean Curutchet, 1998

J’ai longtemps eu la réputation de, comme musicien de scène, d’être un spécialiste des pièces à costumes et de la période élisabéthaine. Il y a dans le théâtre de Shakespeare une vie intense qui donne mille directions au musicien. Quand il s’agit de Shakespeare, la musique de scène se rapproche de la musique de film. Mais Shakespeare offre toutes les bonnes choses du cinéma sans en avoir les défauts…

De la Nouvelle Vague

Entretien avec Jean-Pierre Bleys, Positif n° 389-390, juillet-août 1993

C’était quand même assez fermé, à cette époque. La musique de film coûte cher et les producteurs ne veulent pas prendre de risques. J’ai bénéficié de l’arrivée de la Nouvelle Vague, qui a remis les pendules à l’heure. Il y a eu un renouvellement complet de la situation. Les gens de la Nouvelle Vague ne voulaient pas travailler avec des gens plus âgés. A tort ou à raison, ils ont voulu faire table rase, et c’est ce qui m’a permis de travailler pour des longs-métrages. Ce qui me plaisait chez les réalisateurs de la Nouvelle Vague, c’était l’amour qu’ils portaient à la musique, et cela, c’était nouveau…

Des Trois petites notes de musique

Entretien avec Jean-Pierre Bleys, Positif n° 389-390, juillet-août 1993

Il y a eu le premier long-métrage d’Henri Colpi, Une Aussi Longue Absence, avec la chanson Trois Petites Notes de Musique, dont les paroles sont de lui et nous a immortalisés l’un et l’autre si je puis dire ! (…) Elle a été un véritable « tube » en Allemagne et au Japon ; en France un succès plus ordinaire. C’est Cora Vaucaire qui la chante dans le film de Colpi. Puis Yves Montand l’a enregistrée, en partie poussé par Simone Signoret qui avait refusé le rôle principal d’Une Aussi Longue Absence et voulait ainsi offrir une compensation à Colpi. La version Montant reparaît dans l’Eté meurtrier (1982), sous la forme d’un disque que l’on écoute lors du mariage de l’héroïne, Isabelle Adjani. Pour ce film, il y a un détail amusant : Jean Becker m’avait demandé d’écrire la musique et il avait prévu d’inclure cette chanson, sans savoir que je l’avais composée !

De la musique pour la télévision

Entretien avec Laurent Boer, 22 février 1980

Il n’y a pas beaucoup de différences. Mais le problème n’est pas le même. Au cinéma, on fait un produit qui peut déboucher par exemple sur l’exploitation d’un disque. A la télévision, on fait une dramatique, une émission, on essaie de la faire le mieux possible, mais on peut se livrer à des recherches beaucoup plus grandes qu’au cinéma. De toutes façons, le produit sera présenté et ne dépend pas des contraintes des distributeurs du cinéma commercial. Par exemple, quelque chose de dramatique, d’intense, vous pouvez, à la télévision, l’écrire pour un quatuor à cordes. Cela passe très bien. Quant à écrire la même chose pour le cinéma, je me poserais la question. J’ai l’impression que dans une salle de cinéma, les spectateurs n’ont pas le spectacle intime du petit écran, et que le quatuor à cordes ne passerait pas.

De l’orchestration

Notes

Footer background

Contact

Yay! Message sent. Error! Please validate your fields.
Clear
© 2006-2017 "VIBRATION" site officiel de Georges Delerue

Colette Delerue / Pascal Dupont

© Photos d'Alain Marouani

Georges Delerue